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PRESENTAION DE SON NOUVEL ALBUM: Coumba Gawlo Seck revisite les « Terrou War » du Sénégal

La diva de la musique sénégalaise vient encore de frapper fort avec son nouvel album intitulé : «Terrou War». C’est un mélange de musique traditionnelle sénégalaise ou l’auteure, dit-elle, après ses pérégrinations dans les contrées du Sénégal s’est inspirée des sonorités culturelles du Sénégal avec ses différentes facettes. En somme, un appel au brassage des cultures du peuple qui comporte 12 titres.

 

Elle ne se lassera jamais de nous surprendre dans ses productions. Elle, c’est la grande diva à la voix d’or de la musique sénégalaise, Coumba Gawlo Seck. Elle a dévoilé, hier, au grand public son nouvel album de 12 titres. Un voyage de sensations au cœur des spécificités culturelles. Toutes les ethnies sont servies. De Tambacounda, au Fouta, en passant par Kédougou, Kolda et la Basse Casamance, l’artiste musicien nous montre ses talents d’adaptation. Comme quoi, un artiste doit s’ouvrir au monde. Une chose que la diva a compris en nous servant son nouvel opus dénommé : « Terru War» ou terroir dans le vrai sens du terme. Une manière pour l’artiste de retourner aux sources, en explorant les sonorités qui font le charme de la diversité et la richesse culturelle du Sénégal.

En effet, selon Coumba Gawlo Seck, l’objectif était de partager une richesse méconnue en sillonnant, avec sa voix d’or, les différentes contrées du pays dans un style unique fait d’originalité et de pureté. Et surtout, dans une orchestration mêlant les instruments modernes aux sonorités traditionnelles. Un opus qui traverse le Sénégal de la Casamance au Sine Saloum, en passant par les régions orientales. Le titre «Khasseniya», par exemple, parle, selon l’artiste, de la vie en communauté à Tambacounda où elle a passé un séjour afin d’admirer ce riche patrimoine dont dispose cette région du Sénégal. Aussi, la diva a évoqué un thème pas des moindres dans son opus à savoir le mariage. Son titre, «Siyo » est un morceau avec des sonorités à la traditionnelle  et qui traite du mariage traditionnel dans la communauté Hal Pullar. Dans ce tube, on entend des sonorités comme la flute, le Xalam, les percussions entre autres. « Na », par contre, est un titre inspiré du folklore de Kédougou. Elle fait dans ce morceau des louanges à nos parents particulièrement à la cheftaine de famille qu’elle appelle affectueusement «la nourricière»,  «la berceuse, «l’éducatrice, «la formatrice» faisant ainsi allusion à nos vaillantes mamans.

Ne se limitant pas là, l’artiste, pour boucler la boucle, a abordé d’autres thèmes concernant les régions comme : Kolda, la Casamance, le Sine Saloum avec la participation de pas mois de 75 artistes venus de différents «Terru Waar». C’est ce qui fait, d’ailleurs, le charme de l’album. Aussi, il faut  noter que la Diva a également abordé des thèmes concernant, notre cher Sénégal. Dans son titre « Sunu Sénégal », elle appelle à la cohésion sociale en invitant tous les citoyens, sans exception, à travailler la main dans la main pour le développement économique, culturel, social du pays. D’ailleurs, a-t-elle, annoncé dans la foulée une vidéo dans ce contexte pré-électoral afin de sensibiliser les uns et les autres sur la nécessité de vivre avec un seul et unique objectif le développement du Sénégal. Au delà de cette diversité culturelle qu’elle a mise en amont dans son album, Coumba Gawlo Seck a chanté son guide religieux. Un hommage au vénéré Cheikh Ahmadou Bamba, fondateur du mouridisme.

Outre cela, Coumba Seck a rendu un vibrant hommage dans son album à son papa, feu Abdoulaye Bamba Seck arraché, aujourd’hui décédé. Dans «Teek Gui » (le silence) elle affiche toute sa désolation et sa tristesse du deuil. L’artiste à travers cette chanson pleure son père et raconte combien ce dernier a contribué à sa réussite éclatante dans sa carrière musicale. Pour témoigner de son affection envers celui qui, dit-elle, l’a forgé, elle fond, en larmes, à chaque fois que ce morceau tourne. Cela a été le cas, hier, lors du passage de ce morceau lors de la séance d’écoute, d’hier.

( Seydina Omar GUEYE )