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DEVELOPPEMENT DURABLE ET COMMUNAUTAIRE: 300 jeunes outillés sur l’entreprenariat social

En partenariat avec JA africa et Boeing, l’entreprise Senegel (Senegalese next generation of leaders) entend organiser une formation de 50 000 jeunes sur le développement durable et communautaire.

C’est ainsi que cette structure a formé, 300 jeunes, hier, à la mairie de Guédiawaye, pour accompagner cette nouvelle génération à devenir des leaders et des entrepreneurs grâce à ce programme de 3 jours dénommé Boot camp. Ils sont au nombre de 300 jeunes à être formés sur 50 000 dans différents domaines d’activités, hier, à la mairie de Guédiawaye.

Ce programme de 3 jours dénommé Boot camp a été initié par l’entreprise Senegel (Senegalese next generation of leaders) pour outiller cette nouvelle génération sur le leadership transformationnel, l’entreprenariat social, le développement de projets à impact et les insérer dans le milieu de l’emploi professionnel.

« C’est une nouvelle façon de faire. Et on demande aussi l’engagement des jeunes parce que c’est une approche de co-création où on demande que les jeunes fassent 80% de leur énergie, de leur effort. Et, nous en tant que des acteurs de l’écosystème, on donne 20% pour les amener à bout et tenir leur main à partir de l’idée qu’ils ont développé ou bien à partir de la formation professionnelle, vers l’insertion professionnelle, vers la création d’emploi », prévoit Pape Samb, Administrateur général de Sénégel.

Concernant l’objectif de ce programme, il explique que tantôt c’est de créer 50 000 emplois au bout de 3 ans au niveau du pays. L’administrateur général s’est voulu aussi un peu plus clair : « c’est un début, on vient de démarrer ».

« Ces 300 jeunes seront accompagnés. Ce n’est pas juste une formation. Mais, il y aura un suivi comme je l’ai dit tout au long du parcours. C’est un voyage de 6 mois durant lesquels on fera tout avec les acteurs, avec les initiateurs, les facilitateurs qu’on accompagne en même temps pour arriver à bout pour que redorer cette relation mais recréer une confiance entre les jeunes et les institutions qui les accompagne », réaffirme-t-il

Etant donné que, fait savoir Pape Samb, lui et son équipe ont des activités parallèles. Mais, il faut, selon lui, « coordonner ses activités, réduire les doublons et maximiser l’effort et l’investissement aux jeunes et demander aux jeunes eux-mêmes aussi de co-créer avec nous ».

Aissatou Mbène COULIBALY