Procès des « boulettes pour fesses » : « Il faut une sanction exemplaire», soutient Me Masokhna Kane, SOS Consommateurs
« Cette affaire est extrêmement grave, pour des raisons de santé publique. C’est un commerce lucratif sur les réseaux sociaux. Les pharmaciens ont expliqué que même les compléments alimentaires peuvent constituer un danger. On tue des gens avec des médicaments. Ces bonnes dames qui faisaient d’autres activités se sont mises à vendre ces produits. Ce n’est pas leur métier de les vendre. Il faut qu’elles arrêtent. Les victimes ne savent pas les effets néfastes de ces produits. Mais il y a beaucoup de dames qui se sont retrouvées avec des infections. Elles n’ont pas nié que les produits ont été saisis sur elles. Elles disent seulement qu’elles ne savaient pas que c’est interdit. C’est un problème de santé publique. Il faut un avertissement exemplaire », plaide Me Kane avant de demander le franc symbolique.