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« La politique ne doit pas interférer avec la justice », réagit le chroniqueur Abou Diallo après sa libération

Abou Diallo, chroniqueur à la Sen Tv, a été condamné à trois mois de prison avec sursis pour  » diffusion de fausses nouvelles. » Après un séjour à la prison de Rebeuss, il a partagé ses impressions sur les conditions de détention et sur son expérience en prison.

M. Diallo a décrit son passage à Rebeuss comme  » un choc. » Il a dénoncé les conditions de détention, parlant de promiscuité avec plus de 175 détenus dans une chambre, l’absence de soins appropriés pour les malades et des conditions de vie qui, selon lui, relèvent de l’inhumanité. « La dignité humaine est bafouée à Rebeuss », indique-t-il, soulignant un problème de surpeuplement et de manque de moyens dans le système pénitentiaire.

Pour Abou Diallo,  » la politisation de la justice est un problème majeur. » Il a affirmé que son emprisonnement a été une « commande politique » et dénonce une justice qui, selon lui, est influencée par des considérations politiques. Il considère que la justice ne fonctionne pas de manière impartiale et que la politique a interféré dans sa propre affaire. « La politique ne doit pas interférer avec la justice », a-t-il insisté.

Malgré son expérience, Abou Diallo affirme qu’il continuera à défendre ses opinions et à exercer sa liberté d’expression. « Personne ne peut me faire taire », a-t-il déclaré. Il exprime sa volonté de continuer à sensibiliser le public à travers ses chroniques, affirmant qu’il ne se laissera pas intimider par les obstacles.

En conclusion, il a appelé à des réformes dans le système judiciaire et à une fin de la politisation de la justice, soulignant l’importance de garantir l’indépendance des institutions judiciaires et de respecter les droits des détenus.