A la UneActualitéJustice

Diomaye Faye : «Chaque juge, dans l’intimité de sa conscience, doit toujours dire le droit sans céder à l’injustice»

Le président de la République fait un rappel : le Haut conseil du dialogue social, qui a pour mission de procéder à des facilitations et à des médiations entre les acteurs sociaux, a également son importance dans la préservation de la stabilité dans le monde du travail. Dans ce sens, il a renseigné que le gouvernement dirigé par le Premier ministre Ousmane Sonko s’est engagé à renforcer les cadres du dialogue entre les différentes parties prenantes que sont les travailleurs, les employeurs et les autorités publiques. 

Car, précise-t-il, « le succès de l’agenda national de transformation Sénégal 2050 repose sur notre capacité à garantir une stabilité politique et sociale durable et à coordonner les efforts de tous les Sénégalais ».

«La justice doit être un dernier ressort de la stabilité sociale. Chaque juge, dans l’intimité de sa conscience, doit toujours interroger son propre rapport à l’éthique et à la vérité, et dire le droit sans céder à l’injustice. La justice doit participer à cet effort d’introspection pour fortifier notre cohésion nationale pour que plus jamais la récente histoire qui a traversé la période 2021-2024 ne se reproduise », a-t-il souligné, ce jeudi, lors de la cérémonie solennelle de rentrée des Cours et Tribunaux à la Cour suprême, portant sur le thème «Droit de grève et préservation de l’ordre public».

 Les employeurs et l’État doivent, quant à eux, accorder une attention bienveillante aux revendications légitimes des travailleurs »

Sur ce, Bassirou Diomaye Diakhar Faye informe que « pour le droit de grève, les services techniques compétents travaillent à l’élaboration des réformes juridiques visant à clarifier davantage les conditions d’exercice du droit des grèves dans les secteurs stratégiques ».

Par ailleurs, dit-il, des mécanismes alternatifs de règlement des conflits collectifs de travail, à savoir l’arbitrage et la médiation, seront consacrés par ces réformes. « Je saisis donc cette occasion pour appeler à un exercice responsable du droit de grève. La défense des intérêts professionnels ne doit jamais se faire au détriment de la paix sociale et de la stabilité de notre nation. J’invite la justice, gardienne de nos droits et libertés, à nous entraîner dans cette démarche avec impartialité et rigueur, en veillant toujours à promouvoir la paix sociale dans notre pays. Les employeurs et l’État doivent quant à eux accorder une attention bienveillante aux revendications légitimes des travailleurs » a exhorté le chef de l’État

Il laissera entendre : «Ensemble, construisons un Sénégal où les droits de chacun s’expriment, dans le respect de l’intérêt général, un Sénégal de liberté, un Sénégal de justice, un Sénégal de prospérité. »

Avec Seneweb