Cas Ismaela Madior Fall : le SAES marque sa position !
Le Syndicat autonome de l’Enseignement supérieur (SAES) s’est adressé à ses militants sur la situation de l’espace universitaire, notamment sur le « parachutage » d’Ismaïla Madior Fall à l’Institut fondamental d’Afrique noire (IFAN).
Le SAES n’a pas tardé à montrer sa position sur la situation. « Des informations non fondées, car non étayées, ne sauraient remettre en cause la possibilité offerte par les textes à un enseignant-chercheur ou chercheur de faire une demande d’affectation dans un établissement de l’UCAD », peut-on lire sur leur communiqué. Précisant, à ce jour, « qu’aucun acte de procédure n’a été déposé à l’IFAN et encore moins examiné par le comité scientifique de cet Institut, seule instance habilité à émettre un avis sur le détachement d’un enseignement ou l’affectation d’un chercheur dans un établissement d’enseignement ou de recherche », le SAES/Campus de Dakar a rappelé que le Recteur n’a fait qu’informer l’Assemblée de l’établissement lors de la session du mardi 30 avril dernier.
« De fait, l’IFAN a une longue tradition d’accueil de collègues mus par le désir de promouvoir la recherche au sein de l’UCAD au regard du caractère prestigieux de l’Institut, qui n’a rien d’un établissement servant à caser des personnes », a-t-on indiqué, prenant la défense de leur collègue Ismaïla Madior Diouf.
Le SAES met également en garde contre les « délits d’opinion » soulevés, dit-il, à l’endroit de leur camarade Ismaïla Madior Fall.
Ce qui « pourrait, selon le syndicat, semer le doute sur la crédibilité des instances de l’IFAN et sur le respect de la liberté accordée à tout enseignant-chercheur d’imprimer à la gestion de sa carrière d’orientation qu’il souhaite y apporter ».
Exhortant ses collègues enseignants à la « retenue » et d’éviter « de faire de l’UCAD un enjeu politique, un terrain de règlement de comptes personnel », le SAES soutient qu’il « appartiendra au comité scientifique de l’IFAN, une fois saisie en bonne et due forme, de prendre les décisions appropriées sur l’acceptation ou non du collègue en cause »