Invalidation candidature Karim : Le PDS va saisir la Cedeao
Suite à l’invalidation de la candidature de Karim Wade, le Parti Démocratique Sénégalais ( Pds) a tenu ce lundi un point de presse, à son siège, pour fustiger l’élimination de leur candidat à l’élection présidentielle de 2024 qu’il assimile à un “coup d’État pré-électoral”. Le PDS annonce un “recours devant la Cour de justice de la Cedeao pour rétablir Karim Wade dans ses droits”.
“Le Parti Démocratique Sénégalais ( Pds) et la Coalition Karim 2024 dénoncent avec la plus grande virulence le coup d’État pré-électoral orchestré par le Conseil constitutionnel. La récente tentative de l’élimination de Karim Wade de la course présidentielle est une manœuvre inacceptable visant à faciliter l’ascension du très impopulaire Premier ministre Amadou Ba “, a fustigé Magatte Sy, secrétaire national chargé des élections du PDS et mandataire de Karim Wade.
D’après lui, la renonciation à la nationalité française a été faite en 2018 par Karim Wade. “Restée sans réponse, elle a été renouvelée par déclaration de perte de nationalité le 26 octobre 2023, soit deux mois avant la déclaration sur l’honneur du 21 décembre 2023 comme le prévoit expressément la loi française et attestée par le Consul de l’Ambassade de France au Qatar”, a-t-il fait savoir.
Face à cette injustice flagrante, poursuit M. Sy, le PDS et la Coalition Karim 2024 exigent la “réintégration immédiate de Karim Wade sur les listes des candidats à l’élection présidentielle du 25 février 2024”.
Le PDS annonce un recours devant la Cour de justice de la Cedeao pour rétablir Karim Wade dans ses droits.
“Nous engagerons tous les recours possibles notamment la Cour de justice de la Cedeao pour rétablir Karim Wade dans ses droits”, a indiqué le secrétaire national chargé des élections du PDS.
“Nous soutenons la demande des députés du PDS de créer une commission d’enquête parlementaire pour enquêter sur les circonstances de cette disqualification notamment sur des soupçons de conflits d’intérêt de corruption et de collusion au sein du Conseil constitutionnel”, a fait savoir Magatte Sy.