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VIOLS COLLECTIFS Six agresseurs se relayent sur une fille devant sa mère

Les malfrats qui rodaient au niveau du Pont de l’Emergence (ex Pont Sénégal 92) sont des pervers. au nombre de 6, ils ont violé une fille à tour de rôle en présence de sa mère. des actes qui les ont conduits devant le juge de la chambre criminelle de Dakar pour les délits d’association de malfaiteurs, de viol collectif, de vol avec violence et de détention illégale d’armes. ils risquent des peines allant de 5 ans de travaux forcés à la perpétuité. délibéré au 17 juillet prochain.

La dame Soukeyna Keita et sa fille Mariama Diop n’oublieront pas de sitôt la soirée du 7 janvier 2013. Cette soirée-là, vers une heure du matin, elles ont emprunté le Pont de l’Emergence (Pont Sénégal 92) pour rentrer chez elles. Malheureusement, elles ont rencontré, en cours de route, des agresseurs qui squattaient le pont. C’est ainis qu’elles été dépouillées de leurs téléphones portables, de leurs sacs à main et de la somme 12.000 Fcfa. Pour boucler la boucle, ils se sont relayés sur la jeune Mariama Diallo en abusant sexuellement d’elle. L’horrible scène s’est déroulée devant sa mère. Blessées au plus profond de leur chair, la dame et sa fille se sont présentées, dès le lendemain, au commissariat des Parcelles assainies pour déposer une plainte contre les délinquants. Mariama Diop informe les limiers que l’un des agresseurs était de teint clair et élancé. L’exploitation du portable de M. Diop a débouché sur l’interpellation de Astou Mbaye. Interrogée, elle a indiqué que le portable lui a été offert par son petit ami Galass Niang. Interpellé à son tour, ce dernier a reconnu sans ambages les faits. Il est membre d’une bande dirigée par Boubacar Bangoura et composée de Mohamed Keita alias Bilo, Mansour Dieye, Amadou Baldé alias Boy Poulho et Mohamed Kairé. Le soir, raconte-t-il, ils s’attaquaient aux passants pour les dépouiller de leurs biens et les violer. Ils ont commis plusieurs forfaits au niveau du Pont de l’Emergence. Au cours de leurs investigations, les enquêteurs ont arrêté Boubacar Bangoura, Mohamed Keïta et Amadou Baldé à la Place de l’indépendance au terme d’une course poursuite. Au cours de la perquisition effectuée dans leur appartement à Yarakh, plusieurs téléphones portables, un téléviseur de marque Thomson, des sacs à main, trois couteaux et un coupe-coupe ont été découverts. Après l’arrestation des agresseurs, plusieurs victimes se sont manifestées pour confirmer des plaintes déjà déposées. C’est dans ce cadre que Boubacar Seck a soutenu avoir subi une agression sur ces lieux. Il a été dépossédé de deux portables et 260.000frs. Moussa Diop, Malick Diop, Amadou Ndeye Ngoné Fall, Moustapha Diagne et Anta Ka font partie des victimes de Boubacar Bangoura. Soumis au feu roulant de questions, les mis en causes ont tous reconnu les faits. Ils livraient les matériels volés à Amdy Moustapha Diouf, poursuivi pour recel. Celui-ci a reconnu avoir reçu à plusieurs reprises des portables et d’autres produits à charge pour lui de les revendre à la salle de vente.

Le Parquet requiert La perpétuité contre Les violeurs

Devant le prétoire, certains accusés ont retourné leur veste en clamant leur innocence. Par contre, le chef de gang, Boubacar Bangoura a assumé ses responsabilités comme chef. Revenant sur les faits, ils affirment qu’ils sont tous des agresseurs qui se sont connus entre la Place de l’Independence et Yarakh. Mais, il a nié le viol. Pour le parquetier Saliou Ngom, la culpabilité de la bande de Bangoura ne souffre d’aucun doute. A l’en croire, il est hors de question de laisser libres ces «vermines de la société». De l’avis du Parquet, aucune condamnation civile ni pénale ne fera oublier à cette malheureuse mère et sa fille le calvaire qu’elles ont vécu. Le procureur Ngom a requis les travaux forcés à perpétuité contre Boubacar Bangoura, Mohamed Keita alias, Mansour Dieye, Amadou Baldé alias et Galass Niang. En outre, il a sollicité 20 ans de travaux forcés contre le receleur Amdy Moustapha Diouf et l’acquittement en faveur de Khadim Diouf et pour Mohamed Kaire, 5 ans de prison ferme contre vol avec violence. La défense quant à elle a plaidé une application bienveillante de la loi. Délibère au 17 juillet prochain.

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