« Pas d’électricité, pas d’eau, pas de gaz » : après les attaques du Hamas, un « siège complet » de la bande de Gaza
Environ 2,3 millions de Palestiniens résident dans la bande de Gaza, une zone déjà soumise à un blocus d’Israël depuis 2007.
C’est une nouvelle étape dans la réponse israélienne. Le ministre de la Défense israélien Yoav Gallant a annoncé ce lundi qu’un « siège complet » de la bande de Gaza était désormais imposé, plus de 48 heures après le lancement de l’offensive du Hamas – cette organisation islamiste qui contrôle la zone – contre Israël. « Pas d’électricité, pas d’eau, pas de gaz », a déclaré Yoav Gallant. « Nous combattons des animaux et nous agissons en conséquence », a-t-il ajouté. Quelque 2,3 millions de Palestiniens vivent dans la bande de Gaza, un territoire densément peuplé et éprouvé par la pauvreté, sous blocus israélien depuis 2007.
Des dizaines de milliers de soldats israéliens sont toujours déployées autour de la bande de Gaza, alors que la presse israélienne évoque de plus en plus ouvertement la possibilité d’un assaut terrestre sur Gaza. Ce lundi matin, l’armée israélienne avait assuré avoir pris « le contrôle total » des villes attaquées dans le sud du pays. « Il pourrait y avoir encore des terroristes dans la zone », ajoute toutefois Daniel Hagari, porte-parole de l’armée. Plus tôt dans la journée, Tsahal avait indiqué que ses troupes continuaient à se battre avec des combattants palestiniens infiltrés sur le territoire d’Israël dans « sept ou huit » points autour de la bande de Gaza.
123 000 déplacés à Gaza
Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou avait évoqué ce dimanche une guerre « longue » contre le Hamas. Il a appelé les habitants de certaines zones de Gaza à quitter le territoire. La guerre a fait plus de 123 000 déplacés dans la bande de Gaza, a également annoncé ce lundi le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA).